« Didier Van der Noot : Pastelliste. Prédilection pour les paysages, les vastes panoramas, les vues marines et portuaires, les petits coins de ville et les vues forestières. Dans la presse : ‘mystère et qualité poétique atteignent un point culminant dans ses vues forestières où composition et coloris se fondent en un ensemble parfait’».
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Editions Art in Belgium, p.601
« Je vais vous entretenir d’un peintre qui m’a donné une joie profonde à travers son travail, si travail il y a bien entendu (…) Sa qualité me semble-t-il ? C’est qu’il est arrivé à arrondir tous les angles (…) C’est un amoureux des jours de grande pluie (…) Ses pastels sont un véritable hommage au flou artistique des premières photographies de paysage ou de scène de genre (…) Voici quelques mots de bienvenue par un certain COUMANS : ‘ (…) (Didier Van der Noot) nous éblouit et nous émeut d’emblée. Grâce à son exceptionnelle sensibilité chromatique et sa science du dessin, les empreintes du monde matériel viennent se fixer sur son support sans perdre leur transparence. Didier Van der Noot sait repenser un paysage. Sa composition rigoureuse et la finesse de certains détails ne gênent en rien à l’unité de l’ensemble. Ses pastels sont, en effet, remarquables par la richesse et la virtuosité de leur facture. Quelle tendresse dans l’évocation des sites. Didier Van der Noot reconstitue les formes à partir de notations presque impalpables. Sa sûreté d’exécution me fait penser à certains paysages de Corot. Les accords chromatiques sont savants sous leur apparente simplicité. Oui Van der Noot, ta sincérité à la fois naïve et savante donne un côté si chaste à ton œuvre qu’il la rend tellement haute ».
Raymond COUMANS, billet lu le 27 avril 1990 sur Radio Broadcasted
« Didier Van der Noot a la trentaine. Il est autodidacte. Pour sa première exposition, il propose des paysages revisités (…) rien n’est franchement défini, tout est suggéré. Il y a deux points focaux dans chaque œuvre, ainsi la maison ancienne et le cube de béton arrogant. Ailleurs, c’est une digue de mer mise à l’ombre par les immeubles qui coupent la plage du soleil matinal ou bien ce sont des coins de sable populaire où les cabines s’entassent comme pour ‘en parquer’ le plus possible. Il y a dans ces pastels somptueusement veloutés un terrible constat social (…) Son travail est remarquable et se situe dans une atmosphère de ténèbres dont l’angoisse n’est pas absente, surtout lorsque les gris et les bruns profonds cèdent la place à des ocres et des verts sourds frémissants de tristesse ».
Anita NARDON, Le Drapeau Rouge, n°104, 4 mai 1990
« Men wordt dadelijk bekoord door de grote gevoeligheid die in de sobere tinten van de vaaggehouden landschappen verborgen zit. Daar Van der Noot van brede panorama’s houdt, zijn zee en haven bijgevolg dankbare onderwerpen. Doch ook stadshoekjes weet hij met een hem geliefd tikkeltje mysterie en een eigen vleugje poëzie uit hun banaliteit te rukken. Deze geheimzinnigheid en dichterlijkheid komen tot een climax in Van der Noot bosgezichten waarin compositie en coloriet tot een volmaakt geheel versmelten ».
F.G., Het Laatste Nieuws, n°103, 4 mai 1990
« Didier Van der Noot (…) repense les paysages en une figuration empreinte de tendresse et de simplicité »
Wim TOEBOSCH, Arts Antiques Auctions, mai 1990
« Didier Van der Noot est un pastelliste à l’esprit romantique qui décale ses paysages à la manière des photos bougées. C’est fin, plein de sensibilité, très délicat dans la couleur ».
Anita NARDON, Le Journal des Procès, 6 avril 1990
« Quand Didier Van der Noot évoque ses pastels, il joint souvent le geste à la parole. La main ouverte, il balaie l’espace et définit les lignes maîtresses du sujet. Cette attitude correspond à l’essence même de ses œuvres, non que le mouvement y soit représenté : c’est rarement le cas ; mais parce qu’il est sous-jacent, parce qu’il est l’âme du tableau. Oui, à l’origine, il y a ce déplacement : ligne droite, courbe ascendante ou spirale. Je ne parle pas ici des milliers de gestes nécessaires à l’élaboration de l’image, je parle du geste fondateur, celui qui donne l’impulsion première et que l’artiste ne cesse d’avoir en vue lorsqu’il travaille. Peu importe le sujet, c’est cela d’abord qui est visé. C’est cela aussi qui donne au tableau sa cohérence. Ensuite viennent le paysage, la marine, le portrait : vêtements dont se drape l’idée originaire. Ensuite viennent les couleurs : soyeuses nuances ou coloris enivrés. Ils ne sont présents que pour ajouter à l’impulsion élémentaire ce que nous attendons de complexité dans l’œuvre. Je sais bien : les sujets, presque toujours, sont statiques. Cependant, ils nous projettent, ils nous entraînent à voir et à vivre. Ils nous invitent au voyage. Le papier s’ouvre et nous sommes plongés dans une dimension que nous n’avions pas prévue. En parcourant l’exposition, en vous promenant sur les plages, dans les campagnes ou les paysages urbains que Didier Van der Noot donne à voir, en goûtant le charme de ces vacances qu’il vous propose, regardez bien : sous le reflet de la vitre, sous le poudroiement du pastel : le geste est là ».
Dominique DE WOLF, La Conférence, n°4, mars-avril 1999, p.6
« Didier Van der Noot (…) poursuit son plaisir du touché. Il crée des mondes embrumés par superposition de couches colorées. Il a tellement bien maîtrisé sa propre technique qu’il s’en lasse. Il lui faut du neuf. Il utilise alors la gestuelle comme moteur de son travail. Il tranche le brouillard par la ligne. Ses œuvres prennent de l’ampleur. Le geste exige de l’espace, de la liberté. Ses mondes imaginaires détiennent une évidente énergie induite par les milliers de mouvements de ses membres. Malgré tout, ses paysages sont imprégnés d’une sérénité profonde. Ils se passent de tous détails. Ils se fondent sur des lumières captivantes ».
Julien BOSSELER, Le Soir, n°58, 10 mars 1999
« Chez Didier Van der Noot, le sujet (paysage, arbre, figure humaine), toujours reconnaissable, est prétexte à un déploiement sensuel de matières et à une condensation intime des émotions »
Pierre-Olivier ROLLIN, Le Vif-L’Express, Week-end, n°10, 12 mars 1999
« Entre 1980 et 1991, Didier Van der Noot, parfait autodidacte, avait déjà exposé huit fois, puis avait décidé de prendre du recul afin de peaufiner sa technique. Aujourd’hui, le résultat du sursis qu’il s’est accordé est frappant, magistral même : appréciant les œuvres de grands formats, il les destine avant tout au paysage, affectionnant à ce titre les perspectives et les ciels côtiers, de la Bretagne à la côte anglaise, tout en ne dédaignant pas nos campagnes et nos paysages urbains. Rien de statique ou de grandiloquent dans ces paysages, tout au contraire l’intime frémissement de la vie, rendu à merveille par la touche tour à tour allusive ou ferme du pastel ou du fusain ».
Philippe CRETEUR, La Lanterne, n°30, 5 février 1999
« Le fusain et surtout le pastel se prêtent à l’estompage, à la perception de la nature à travers un léger voile, comme une brume matinale. Didier Van der Noot navigue entre les étendues de plages et de ports, l’animation de certains quartiers urbains et l’élégance touffue d’un arbre isolé. Il absorbe ces aspects de son environnement puis les remet en rêve pour mieux en exprimer non pas la réalité figurative, mais la charge mystérieuse et poétique ».
Arts, Antiques, Auctions, n°299, mars 1999
« Didier Van der Noot, 37 ans, (…) peint au pastel et dessine au fusain. Dans ses œuvres, rien n’est franchement défini, mais tout est suggéré. Le mouvement est sous-jacent et la couleur subtile ».
F.D.B. et E.Pr., La Dernière Heure, 5 mars 1999
« Au détour d’un chemin, derrière un arbre aux branches enlacées, il y a un visage d’enfant, une maisonnette ardennaise, un cours d’eau, quelques flocons de neige. Tout bouge… tout respire…Les dégradés de gris perle et de blanc parlent, vivent (…) Plus qu’un paysage posé sur toile, Didier Van der Noot a réussi son pari : celui de nous faire ressentir ses impressions intimes, l’intensité, la force d’un moment de vie au pied d’une colline, à l’aube d’un champ fleuri, au sein d’un village. Le jeune pastelliste qui émouvait dès ses débuts par la sensibilité de ses desseins a su aujourd’hui nous étonner par la richesse et la réalité de ses fusains. Asseyez-vous, regardez, contemplez… peut-être que comme lui, peut-être que comme moi, vous verrez la couleur là où, à première vue, elle n’est pas ».
Séverine HUYSMANS, La Conférence, n°3, janvier-février 2002, p.21
« Le regard posé par Didier Van der Noot, peintre belge, sur Bruxelles nous fait redécouvrir la ville à travers un foisonnement de couleurs et de séquences magiques perçues le jour et la nuit. Ces pastels donnent une dimension mystérieuse et raffinée et font vibrer en teintes feutrées les beautés pas toujours recensées de la ville ».
AZART, n°15, juillet-août 2005
« Didier Van der Noot s’inscrit dans la belle tradition des paysagistes urbains. Ses couleurs veloutées, la douce myopie de son regard confèrent de l’aura à tout ce qu’il représente. Un pavé luisant, un canal sous la brume, une place entre chien et loup, il les capte et les dépeint avec une sensibilité attentive et communicative ».
Jacques DE DECKER, Le Soir, 22 avril 2005